Le Blue Lion, diamant d’une pureté et d’une couleur unique fait actuellement l'objet d'une exposition au Louvre. Pourtant des ombres rôdent déjà autour de la précieuse pierre.

Lady X et Arsène Lupin, deux grands noms de la cambriolle, se lancent déjà dans une lutte sans merci pour dérober la précieuse gemme au nez et à la barbe de la police qui vieille à la sécurité des lieux.

Sous ce petit jeu pour deux joueur dans une ambiance tirée de romans populaires, se cache l'un des meilleurs jeux abstraits auxquels j'ai pu jouer jusqu'à présent.

Doté de règles simples tant à formulés, qu'a acquérir et d'un matériel qui se démarque par sa qualité et son l'originalité incontestable, le Blue Lion est sans contestation un trésor ludique !

Le jeu ce présente sous la forme d'une petite boite (format poche) dans laquelle est enchâssé huit cartons de type "Sous-bock" servant de tuiles (6 tuiles de jeu et 2 tuiles d'aide de jeu), le tout escorté d'un court livret de règles et d'un sachet contenant une poignée de diamants bruts faisant office de point de victoire.

La mécanique de jeu, d'un raffinement de simplicité, est la paternité exclusive de Bruno Cathala (le colapidaire de la mécanique) et de l'excellent Sylvain Duchêne (mineur qui a extrait cette prodigieuse mécanique, des entrailles de son imaginaire).

Tout l'art des deux maîtres est de proposer un ingénieux système, basé sur le déplacement, la rotation ou l'échange de l'une des six tuiles composant la surface de jeu.
En créant ainsi certains alignements, vous pourrez réaliser des situations propices à encaisser des points de victoire. Le premier des deux malandrins ayant accumulé sept diamants mettra la main sur le Blue Lion et emportera la partie.

C'est simple, rapide et terriblement addictif, fallait-il encore être le premier à en avoir eu l'idée. Je dis donc bravo à Sylvain Duchêne et Bruno Cathala pour ce travail d'auteur sans commune mesure.

Le Blue Lion est une réussite sur toute la ligne, tant il est ouvert à un public large et bravant les générations.
De même, les visuels de toute beauté forme un écrin dès plus agréable, là où l'aridité de certains jeux abstraits aurait rebuté bon nombre.
Bref, en un mot comme en cent: "Chapeau bas messieurs !"

Maintenant, je ne saurais trop vous conseiller de vous laisser kidnapper par l'ensemble de ses atouts qui font les grands jeux : son prix, par sa mécanique, ses visuels et son matériel.

Un jeu de : Bruno Cathala et Sylvain Duchêne
Illustré par : Cyril Bouquet
Edité par : Jactalea
Pour : 2 Joueurs
A partir de : 8 ans
Durée d'une partie : 10 à 15 min.
Prix : 10 €

Hello Dolly poursuit son aventure et s'offre une actu dans la presse locale : 

Habitant de Laroche, ce passionné des jeux de société a créé et édité son propre jeu : « Hello Dolly » 

Dans son bureau, « Pak » Cormier aligne une collection impressionnante de jeux de société achetés, chinés, collectionnés, ainsi que sa création, « Hello Dolly ».?

On connaît la chanson, de Louis Armstrong, mais « Hello Dolly » est aussi un jeu de société qu’a conçu l’Icaunais Pascal « Pak » Cormier. Un air du succès pour ce passionné des jeux ?

Jeu, set et gagne pour « Pak » Cormier

Cinq cents, voire peut-être même un bon petit millier de jeux dans sa petite maison de Laroche-Saint-Cydroine. Des jeux de société, de plateau, de stratégie, des livres de jeux de rôle qui s'amoncellent sur la petite étagère, le bureau - dessus et dessous -, dans une petite bibliothèque en haut des marches de l'escalier. Pascal Cormier, alias « Pak », est un passionné des jeux. Et encore, le terme est faible !

Et ça ne date pas d'hier, pour cet Icaunais pure souche. Vers l'âge de 13 ans, il créait déjà des jeux de société inspirés par le jeu d'échecs. Déjà très joueur, il est féru de jeux de rôles, de mah-jong… Ce qui l'attire ? « Le côté convivial », contrairement aux jeux vidéo où il se sent moins à l'aise. Tant et si bien qu'aujourd'hui, le virus ne l'a pas quitté, et il totalise une vingtaine de jeux, en cours de réalisation, à son actif.

Plus de temps pour sa passion

Ce n'est pourtant pas dans ce domaine qu'il a choisi de faire carrière. Après un passage de quatre années aux Beaux-arts de Dijon, il passe une dizaine d'années dans plusieurs secteurs de l'animation avant de devenir employé chez Hermès métal. Profitant d'une formation organisée par la société, il y travaille toujours en qualité de menuisier. « Je dispose ainsi de plus de temps pour pouvoir me consacrer à ma passion », sourit-il.

Par le biais d'un concours pour la réalisation d'un jeu abstrait, avec pour condition d'être facilement transportable dans une trousse, il est sélectionné par un éditeur espagnol, Nestorgames, et obtient l'édition de « Hello Dolly ». Un jeu de stratégie qui est né d'une discussion avec sa compagne et complice, Ivy. « Le but est de rassembler les moutons égarés par l'orage, en les avançant en ligne droite sur les cases pour emprisonner le berger qui, lui avance en rond. Le joueur ayant réussi à emmener cinq moutons à la bergerie remporte la partie », explique Pak. Dès sa conception, Yvy et lui ont présenté ce jeu à divers festivals où il a été de suite adopté.

Jeu de cartes en projet

Voilà pour « Hello Dolly », mais « Pak ne se repose jamais », confie sa compagne. « Il a toujours un jeu en tête. Il dort avec un carnet près de lui et note ses pensées pour ne pas les oublier. » Actuellement, l'inventeur met au point un jeu de cartes, proche du jeu de rôle, qui devrait s'appeler « Bruman ». Très complexe, il va faire travailler l'imagination des joueurs. Un éditeur français est d'ores et déjà intéressé. Le jeu devrait être édité et mis sur le marché d'ici la fin de l'année. Beaucoup d'autres projets dorment encore dans la besace de Pak. Avec la complicité d'Ivy, il participe à de nombreux concours et commence à se faire, petit à petit, un nom dans le milieu du jeu.

Le 17 mars à Aillant

Le 17 mars, Pak et Ivy seront ainsi présents à la journée du jeu organisée par Véronique Sapin, présidente du club Aillant Récréa'Jeux, à la maison des associations, route de Chassy, à Aillant-sur-Tholon. « Véronique nous a demandé d'y présenter « Hello Dolly ». Nous profiterons de l'occasion pour faire découvrir un jeu surprise aux joueurs présents. » La petite trousse et son tapis de jeu, façon tapis de souris, n'ont pas fini de captiver les joueurs. Et, selon les règles de la partie, d'emprisonner les joueurs dans les délices du jeu.

M. L. avec F. J.

Article du 10 mars 2012 - l'Yonne Républicaine

Credit : photo : François jaulhac

J'inaugure une nouvelle zone de mon blog, afin de faire découvrir quelques jeux de plateau dont j'ai particulièrement aimé la mécanique, le thème, voir les deux à la fois.

Comme vous vous en doutez, en tant que rôlistes j'ai bien sur baigné à un moment ou un autre dans cette vil activité que certains puristes regardent avec mépris et que certain ex-rôlistes embrassent avec bonheur (car n'ayant plus forcement le temps ou de groupe pour jouer).
J'ai même un peu honte de le dire.. mais moi-aussi, je l'ai abandonné à une période au profit de cartes en carton, dés et petits jetons en bois.
Maintenant, j'essaie de trouver un juste milieu entre ces deux activités qui a bien y regarder ne sont pas si éloignées que ça l'une de l'autre.

Pour cette première présentation, j'ai donc choisi de mettre en avant un petit jeu offert à noël par mon gamer de beau frère : Skull & Roses.

Comment définir ce jeu : C'est avant tout un jeu de bistro, un jeu à boire, en tout cas c'est comme ça que l'on me l'a vendu (et plutôt bien).

Quoi qui y'a dans la boite ? Et bien par joueurs (de 3 à 6) un tapis à double face (un côte Skull et un Roses), ainsi que quatre cartes rondes aux couleurs* d'un gang de motard sur une face et de l'autre une Roses (x3) ou un Skull (Crane).

Chacun son tour, on va poser sur son tapis une carte face cachée (c-a-d que l'on ne voit pas le symbole Rose ou Skull). Une fois que tous les participants ont placé leur première carte, deux options s'offre : 

- ajouter une carte (toujours face caché)

- ou lancer un pari (qu'on le souhaite ou que l'on y soit obliger faute de cartes).

Si on ajoute une carte, le joueur suivant à lui aussi ces deux choix et ainsi de suite. Néanmoins, si on décide de lancé un pari on ne peut plus apposer de nouvelle carte et l'enchère débute.

On doit alors définir combien de Roses se trouve sur les tapis autour de la table : 3, 4, 5,... une fois la première enchère lancé, ont peut l'augmenter ou bien obliger le dernier de parole à prouver ses dires.

Dès lors et en débutant par soi-même on révèle une ou plusieurs cartes de son tapis, puis celles d'un ou plusieurs d'adversaires. Le but étant bien sur de ne pas tomber sur une carte Skull pendant que l'on retourne.

Si on gagne son pari, on retourne son tapis (initialement de Skull à Roses) et la seconde fois, on gagne.

Toutefois, si l'on n'arrive pas a obtenir le nombres de Roses pariés... Bing, on perd une carte et le jeu se fait plus serré. 

La manche reprend alors au tour de celui qui à perdu ou gagner. Tous joueurs n'ayant plus de cartes est alors écarté de la partie.

Ce qui du première abord semble un petit jeu de bluff se révèle hautement stratégique. Et même s'il ne vous reste que quelques cartes (après de trop nombreux échecs) cela n'a rien d'handicapant, bien au contraire. Et vu que l'on vous oblige à parier dès que vous n'avez plus de cartes, vous ainsi êtes quasi maître de cet aspect du jeu. 
Les parties se jouant en deux challenges gagnant, lun match sont rapide et dynamique. 

N'hésitez pas à mettre l'ambiance autour de la table en liquidez quelques bières et en vous improvisant Biker amateur autant pour le bluff que pour la forme.

Ce jeu où l'on maîtrise les règles en un tour à vide, plaira aussi bien aux gamers de tout poils qu'a des amateurs plus périodique.
De plus et ce n'est pas rien, il a aussi gagné l'As d'Or à Cannes, gage de qualité et de convivialité. 

*Couleurs : Signes & symboles d'un gang de motard

Auteur : Hervé - Editeur : Marly Lui-Même (Loup Garou de Thiercelieux)
De 3 à 6 Joueurs
Durée : 30 min 
A Partir de : 10 ans 
Prix : +/- 16 €

Site officiel du Jeu